Les plus récentes recherches archéologiques font état d’une chapelle, sans doute entourée de quelques maisons à Saint Georges dès le IXe siècle. Mais c’est au XIIe que l’abbaye nouvellement créée, occupée par des chanoines réguliers de l’ordre de Saint Augustin est édifiée au sommet du coteau rocheux. Le bourg, traversé par « le grand chemin royal » d’Angers à Nantes, se développe autour d’elle.
La Guerre de Cent ans, les conflits entre roi de France et duc de Bretagne, détruisent partiellement village et abbaye. Bien que reconstruite à plusieurs reprises, c’est pendant la seconde moitié du XVIIe que cette dernière, flanquée d’un palais abbatial de même facture, prend l’imposant aspect qu’on peut voir aujourd’hui.
Sur le territoire de la paroisse, le château de Serrant, acheté en 1636 par un familier du roi Louis XIII, transformé et embelli dès 1640, fait du village un centre de rencontre de maçons, de sculpteurs, d’artistes divers dont profitent les nombreux châteaux des environs.
La Révolution et les guerres de Vendée affectent peu la vie du bourg.
Le XIXème siècle est marqué par une courte occupation prussienne en 1815, par la construction du carrefour central et des routes de Saint Augustin et de Chalonnes, ainsi que la destruction de l’église paroissiale afin d’en construire une autre.
À l’époque actuelle, la création de lotissements, d’équipements sociaux, a fait du village ancien, une petite ville dynamique.
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